Le 21 juin dernier s’est tenu le conseil technique de bassin, instance réunissant les professionnels de la filière et les financeurs et orientant le soutien financier des actions de recherche et expérimentation en Val de Loire. Cette réunion avait pour objectif d’officialiser la répartition des financements 2016. InterLoire a ainsi confirmé son soutien avec une augmentation de son investissement dans la recherche ligérienne (30 % de plus qu’en 2015) .

Tous les ans, le programme de recherche/expérimentation sur le Val de Loire est débattu par le Conseil Technique de Bassin (CTB) en début d’année ; les élus professionnels membres de ce Conseil (élus de la commission technique d’InterLoire, des ARFV Pays de la Loire et Centre -Val de Loire et du conseil de bassin) se prononcent sur les actions présentées par les organismes techniques ligériens (IFV, ESA, Chambres d’Agriculture, Sicavac, Universités). Le 21 juillet dernier, le CTB a validé la répartition du financement des 28 actions retenues cette année. Le budget total de ces dernières s’élève à près d’un millions d’euros, subventionné à hauteur de 59 %, soit 560 k€ (contre 54% en 2015 avec 540 K€).

500 000 euros de financement au niveau régional

Au niveau régional, le soutien financier se répartit entre quatre principaux financeurs. Les aides apportées par les délégations régionales de France-Agrimer sont en légères hausse par rapport à l’an dernier et s’élèvent à 113 K€ (91K€ en 2015). Celles accordées par les conseils régionaux des Pays de la Loire et du Centre se maintiennent avec respectivement 89 K€ et 81 K€. Quant à l’interprofession, principal financeur de la recherche-expérimentation, elle a augmenté la part de son soutien financier de 45 K€ passant ainsi de 155 K€ à 200K€. Cette progression de 30 % est un message fort d’InterLoire sur la volonté de ses professionnels à soutenir significativement le développement technique du Val de Loire.

10 nouveaux projets

Sur les 28 actions de recherche & expérimentation retenues cette année, 19 concernent la viticulture reflétant la priorité de la filière à répondre aux questions liées à l’adaptation des pratiques agroviticoles dans un contexte de changement climatique et de réduction des intrants phytosanitaires. Ces priorités s’inscrivent également dans les orientations nationales.