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10.03.2017

Pourquoi se former sur la fertilité des sols ?


Itinéraires viticoles

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Pourquoi se former sur la fertilité des sols ?

Formation "Augmenter la fertilité des sols pour améliorer vos rendements en viticulture »

Les jeudis 31 mars et 13 avril 2017, Dominique Massenot intervient en Indre-et-Loire pour travailler avec vous sur l’augmentation de la fertilité de vos sols viticoles.

Lors de cette formation, Dominique Massenot revient sur les principes agronomiques de base pour comprendre le fonctionnement du sol et de la vigne afin d’éviter les erreurs agronomiques et optimiser sa fertilité. L’objectif est également de définir l’itinéraire technique d’entretien : gestion de l’enherbement, travail du sol, engrais verts, etc., de choisir les amendements et les engrais et d’appliquer les bonnes quantités au bon moment. Le temps d’observation sur le terrain permet de s’approprier des tests simples et accessibles pour en conclure des préconisations.

Idée reçue n°1 : un sol fertile est riche en humus

L’humus est de la matière organique très stable donc peu disponible pour la culture. Il vaut mieux privilégier des petits apports de matières organiques solubles (riches en sucre et azote rapidement disponibles).

Idée reçue n°2 : plus c’est noir, plus c’est fertile

En fait, plus le compost est noir et plus il est stable.

Idée reçue n°3 : le complexe argilo humique est indispensable pour avoir un sol fertile

Avec de bonnes pratiques, un sol peut fonctionner sans complexe !

Idée reçue n°4 : plus il y a de vers de terre et meilleure est la structure de mon sol

Sans vers de terre, les sols peuvent être très grumeleux grâce à d’autres micro-organismes. Il faut un sol qui soit favorable à la vie microbienne.

Idée reçue n°5 : l’indicateur C/N est suffisant pour faire mon choix d’engrais ou amendements organiques

Non, la connaissance de la nature du carbone et de l’azote est essentielle pour savoir si l’apport va être bio-disponible pour les micro-organismes. Par exemple, les digestats liquides de méthanisation, les composts de champignons, sont riches en azote disponible et leur carbone est stable.

Idée reçue n°6 : qualité de la matière organique

Les produits commerciaux répondant à la norme « amendement organique » apportent du carbone stable et très peu d’azote disponible au stade où la vigne en a besoin.

Idée reçue n°7 : il faut restituer les sarments au sol

La restitution des sarments consomme l’azote aux dépens de la vigne et peut entraîner une faim d’azote de la floraison à la fermeture ainsi que des carences en azote assimilable dans les moûts.

Idée reçue n°8 : couper les racines de surface favorise la croissance des racines en profondeur

Il ne faut pas couper les racines de surface car c’est d’elles que partent les racines plongeantes. Un enracinement profond s’anticipe lors de la préparation des sols avant la plantation.

Idée reçue n°9 : les fumiers de champignons sont intéressants

La matière organique soluble a été digérée par les champignons. Il faut être vigilent à leur teneur en calcaire dans les sols calcaire.

Idée reçue n°10 : les engrais vert c’est la panacée !

Ils n’apportent pas une solution à tous les problèmes de fertilité. En sol peu fertile, l’engrais vert ne pousse pas et il faut faire des apports organiques complémentaires.

 

Article rédigé par Adeline Mallet, Chambre d’Agriculture d’Indre-et-Loire et Perrine Dubois, Chambre d’Agriculture du Maine-et-Loire et ATV49

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