22.05.2017
Presse
Avec une estimation globale de 1 parcelle sur 5 touchée, les professionnels de la filière regroupés au sein de l’interprofession, sont mobilisés pour définir les actions à mettre en œuvre collectivement.
Les différents épisodes de gel de fin avril ont touché l'ensemble du territoire ligérien.
Le bilan effectué par InterLoire, émanant des enquêtes menées par les fédérations viticoles, les ODG et les chambres d’agriculture, coordonnées par la CVVL (Confédération des Vignerons du Val de Loire), estime à ce stade des dégâts de l’ordre de 20 %, en terme de superficie touchée.
Mais derrière ce chiffre global, se cachent d’importantes variations d‘intensités selon les secteurs géographiques. Le vignoble nantais, Savennières, Brissac, Saumur-Champigny, Azay-le Rideau, Amboise, la Vallée du Cher et la Sologne viticole notamment ont été plus particulièrement impactés.
Il faut désormais attendre la fin de la floraison, fin juin, pour dresser une estimation plus fine des perspectives de récolte et connaître ainsi l’impact réel des dégâts sur le futur millésime.
Face à la répétition des aléas climatiques, les professionnels sont mobilisés pour définir les mesures et investissements à court et moyen terme. Le travail a déjà été engagé par les organisations de la filière et en particulier la CVVL, tant au niveau régional que national, sur les problématiques fiscales et sociales, assurancielles et les mesures de protection contre le gel.
Interloire appuiera l’ensemble des actions engagées et répondra aux besoins exprimés par la filière.
La commission Marché et Economie Prospective d’InterLoire se réunira au mois de juin pour travailler sur les actions collectives à conduire : conséquences économiques des aléas, stratégie de gestion des stocks, prospective pour assurer durablement l'approvisionnement des marchés et éviter les variations à même de les déstabiliser.
Ces travaux seront conduits en lien avec les actions d’ores et déjà portées par la commission technique d'InterLoire sur l’outil de production (adaptation des pratiques culturales et du matériel végétal, lutte contre le dépérissement, réponses face au réchauffement climatique,...) pour lesquelles 600 k€ sont investis chaque année.
« Notre filière est mise à l'épreuve mais des solutions existent. Le défi est certes technique, mais nous sommes surtout face à un défi collectif qui fait appel à notre capacité à nous mobiliser et investir ensemble avec force et détermination. » a indiqué le Président d'InterLoire Gérard Vinet